Phil – 25 ans au service de l’impact! 

Que ce soit à travers la stratégie, l’image de marque, la gestion de la gouvernance ou des RH, c’est l’impact (avec un grand I) qui se trouve au cœur du modèle d’affaires de Phil. L’entreprise déploie son expertise en communication auprès d’OBNL, d’organismes de bienfaisance, de fondations et d’entreprises B Corp. À ce jour, la mission de Phil est mise à l'œuvre grâce à 8 employé·e·s à temps plein, ainsi qu’un large réseau de plus de 30 collaborateur·trices à la pige – un grand bassin d’expertise, c’est le moindre qu’on puisse dire. 

De l’inspiration à l’action

L’histoire de Phil débute dans les années 1990 lorsque Kim Fuller, alors infographiste indépendante pour des OBNL, ressent l’appel du secteur social et décide de suivre son cœur (en plus d’user de son talent!) pour renforcer l’impact de ces organisations. À une époque où le terme ‘’entreprise sociale’’ n'existait pas dans le vocabulaire populaire, Kim a été inspirée par la new-yorkaise Sarah Durham, venant tout juste de fonder une agence spécialisée pour les organismes à but non lucratif. La logique semblait flagrante: si c’était possible à New York, un tel projet pouvait voir le jour à Montréal. Comme quoi avec un doux mélange d’inspiration et d’ambition, tout est possible. 

Un filtre décisionnel bien stricte

Alors que Phil a débuté avec un mélange de clients corporatifs et dans le communautaire, son portfolio s’est raffiné au fil des ans. En effet, l’entreprise a vite laissé de côté le développement des affaires pour se concentrer pleinement sur les OBNL. Aujourd’hui, Phil navigue entre les deux en ramenant les entreprises avec un fort volet social (les B Corp, par exemple!) voyant tout le potentiel de ce modèle d’affaires. Quoiqu’il en soit, toute signature de contrat doit passer à travers un filtre décisionnel respecté à la lettre et ce, qu’importe le budget. Oui, oui – un client pourrait se faire refuser s’il ne s’inscrit pas dans les valeurs de l’entreprise!

L’appel de B Corp 

« J’ai découvert B Corp » Ce sont les mots prononcés par une stagiaire en 2015 et aussitôt, c’était un go. Une certification méconnue de sa fondatrice alors que pourtant, tout ce qui vivait à l’interne s’inscrivait dans les standards . « Phil est né pour être B Corp » relate Kim Fuller, la fondatrice. Pendant 2 ans, elle a travaillé à transformer son ‘’gut feeling’’ (qui ne ment pas!) en pratiques dûment formalisées jusqu’à l’obtention de la certification B Corp en 2017. 

De quelle façon cela se traduit au quotidien? Voyons voir. 

Qu'avez-vous mis en place pour réduire votre empreinte environnementale?

Réduire son empreinte environnementale, c’est un défi, surtout quand tout se passe en ligne. Tout de même, parmi les initiatives mises en place:

  • Des bureaux virtuels pour éviter pratiquement tout déplacement, sauf une fois par mois où toute l’équipe se rassemble; 

  • Des Lunch & Learn à thématique environnementale, par exemple ‘’les bonnes habitudes à la maison’’; 

  • Un programme de compensation carbone.

Malgré tout ça, Phil s’impatiente de l’arrivée des nouveaux standards qui viendront certainement les challenger, et les amener à aller plus loin!

Qu’est-ce qui les rend le plus fier en jetant un coup d'œil au guide culture?

La fierté réside dans les petites choses. Alors que Kim, la fondatrice, entamait trois projets simultanément (bébé, entreprise, mariage), il est devenu de permettre à ses employé·e·s ce qu’elle n’a pas pu s’offrir: l’é-qui-libre. Avec un grand E! 

Que ce soit à travers:

  • Une journée de congé à son anniversaire; 

  • Les retours de vacances protégés, où il est interdit de se faire inviter à une rencontre la première journée de retour; 

  • Un processus d’intégration en douceur, graduel, où aucune tâche n’est demandée dans les 2 premières semaines. 

Une foule de petits détails du quotidien dûment réfléchis pour avoir une équipe saine et équilibrée. 

La communauté, au cœur de leur modèle d’affaires

Avec plus de 700 heures à son actif et lauréat des Prix pour le bénévolat du Canada, il n’est pas étonnant que le pilier communauté de B Corp soit le plus fort chez Phil. Déjà, la nature des services de l’entreprise permet à son équipe de travailler tous les jours pour des OBNLs, aux missions plus inspirantes les unes que les autres. Sinon, en rafale: 

  • Chaque employé·e possède une banque de 20 heures par année pour faire du bénévolat sur ses heures de travail; 

  • Ambassadeur·drice·s pour Ici On Donne, initiative s’inscrivant dans le mouvement mondial de la générosité Mardi Je Donne (#GivingTuesday), faisant suite au Black Friday et Cyber Monday; 

Pssst: en 2022, ce sont 4 millions de dollars qui ont été amassés en une journée à travers la province. Ce qui fait d’ailleurs du Québec, malgré la réputation qu’on lui profère, la province qui donne le plus!

Finalement, si vous aviez un conseil à donner à une entreprise B Corp qui souhaite mobiliser ses troupes au quotidien?

Selon la fondatrice, pour que la certification B Corp fonctionne, il est essentiel que toute (toute, toute!) l’équipe comprenne le processus et ce qu’elle peut en retirer – tant sur le plan collectif qu’individuel. Si ça vient uniquement de la direction? Bonne chance! Plus on implique tout le monde, mieux c’est! Il est également important d’éduquer chacun·e sur comment parler de B Corp, car c’est ce qui en fait la force collective. 

Finalement, ne pas viser la perfection dès le début. « Notre premier score était de 87 points, maintenant plus de 120! » C’est un processus graduel, rassembleur, qui renforce l’équipe et attire la nouvelle génération en quête de sens.

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